Restauration d'un bord d'étang

 Sur le site d'un étang privé, nous avons procédé au nettoyage des bords de rive où la végétation spontanée avait repris ses droits en quelques années. Ici est présentée une photo après travaux. Nous n'avons pas souhaité intégrer de photo du site initial en place car aucun rendu clair n'est visible sur la photo.
Alors place à votre imagination avec ce site rempli de jeunes arbres penchés, présence de nombreux bois mort et ronces, une essence pionnière et locale sur la région Limousin.

La démarche adoptée par le maître d'ouvrage (le client) et le maître d'oeuvre (l'entreprise) vise à prendre en compte le milieu naturel dans son ensemble. Découvrons ensemble au travers de quelques photos le protocole mis en oeuvre.



Gérons ce patrimoine pour l'avenir : 



Pour commencer, nous avons procédé à l'abattage des sujets "indésirables". Attention, nous n'avons pas coupé les jeunes arbres pour le plaisir mais pour prévoir leur développement futur tout en assurant la sécurité du site puisqu'il s'agit d'un étang de pêche privé destiné à accueillir des individus.
L'aspect visuel sur l'ensemble du site a bien entendu été prise en compte. Nous avons tenté d'adapter le plus possible le milieu aux besoins de l'être humain tout en conservant du bois d'exploitation pour l'avenir, des biotopes pour les micro-organismes du sol, les mammifères, les poissons (ainsi, nous n'avons pas supprimer toutes les branches développées en bord d'étang afin d'assurer un biotope pour la reproduction des poissons.)
Réemployons la biomasse : 


Concernant la gestion des rémanents (bois et branches) deux méthodes on été mise en oeuvre :
- les branches ont été broyé directement sur le site afin de produire de la matière en copeaux. Petit à petit, ce much (ou encore paillage) permettra de nourrir les organismes vivants du sol (microfaune et macrofaune) qui à leur tour nourriront la végétation présente après avoir transformé la matière. ( pour comprendre de manière simple, prenons en exemple le principe de compostage dans un bac à compost)
- le bois quand à lui n'était plus approprié pour le transporter dans une scierie et ainsi être transformé pour les besoins de l'homme.
Nous avons donc réalisés plusieurs petits tas de bois sur toute la zone d'intervention afin de créer des petits biotopes (milieu de vie pour de nombreux organismes) et créer dans le même temps des niches écologiques pour de nombreux animaux. (limaces, vers, petits rongeurs, salamandre, triton, grenouille, crapaud...)
Petit à petit les micro-organismes se chargeront de décomposer cette biomasse qui à son tour nourrira la végétation en place.

Concernant le végétation basse (type ronce et autres herbes folles), nous avons procédé à leur élimination par un broyage en petits résidus à l'aide d'un débroussailleur équipé d'un couteau à herbe.

Suivi et gestion du site : 

Il sera proposé au maître d'ouvrage de procéder à un fauchage mécanique 3 à 4 fois par an en fonction de la pousse afin de contrôler l’exubérance de cette folle nature.

Affaire à suivre d'ici le printemps prochain si le client souhaite poursuivre dans cette démarche.